Marie Stuart, reine emblématique d'Écosse
Fille de Marie de Guise et de Jacques V d’Écosse, Marie Ire d’Écosse (en anglais Mary, Queen of Scots, en gaélique écossais Màiri, Bànrigh na h-Alba), nait le 8 décembre 1542 au palais de Linlithgow (Écosse), et meurt le 8 février 1587 décapitée au château de Fotheringhay (Angeterre). Elle devient souveraine des Écossais du 14 décembre 1542 jusqu’au 24 juillet 1567 et reine consort de France du 10 juillet 1559 au 5 décembre 1560.
Un couronnement mouvementé
Marie devient reine d’Écosse à la mort de son père, alors qu’elle n’a que six jours. James Hamilton, comte d’Arran et protestant, le plus proche héritier de la couronne, devient régent d’Écosse, tandis que la garde de l’enfant revient à sa mère, Marie de Guise.
Le cardinal David Beaton, chef du parti catholique, pense que la nomination d’Arran ne va pas dans les intérêts du pays. Il lutte donc contre la nomination d’Arran, faisant valoir un testament que le roi aurait signé sur son lit de mort. Ce document partage la régence entre le Cardinal Beaton et des nobles écossais. James Hamilton décide alors de faire valoir ses droits devant la réunion du premier parlement d’Écosse. Le testament est déclaré faux et le cardinal Beaton est arrêté, emprisonné, puis transféré à son propre château de St-Andrews, où il reste en théorie confiné.
Dans le même temps, Henri VIII envisage une nouvelle approche destinée à unir les couronnes d’Écosse et d’Angleterre ; plutôt que de prendre l’Écosse par les armes comme du temps du roi Jacques V, il entend unir son fils Édouard (futur Édouard VI) à Marie Stuart. Ainsi, le 1er juillet 1543 le traité de Greenwich, qui promet Marie à Édouard, est signé. Ce traité satisfait l’essentiel des demandes des Écossais, au premier plan desquelles figure le fait que Marie reste en Écosse jusqu’à son dixième anniversaire et que son pays conserve ses lois propres. Cependant, Henri n’entend pas respecter ce traité…
Beaton rassemble donc six à sept mille de ses partisans à Stirling le 26 juillet et marche le jour suivant sur Linlithgow, où se trouve la (très) jeune Marie. Le cardinal ne souhaite pas une révolte, ni renverser le régent ou s’opposer à la ratification du traité : il demande que la sécurité de l’enfant (et de sa mère) soit assurée en la transférant au château de Stirling. La position d’Arran devenant intenable face à Henri qui entend prendre l’enfant de force, Arran sort à cheval d’Édimbourg et rencontre Beaton. Ensemble, ils se rendent à Stirling, où Marie de Guise et sa fille sont transférées sous l’escorte de 2 500 cavaliers et d’un millier de fantassins. Le 8 septembre, Arran retourne au sein de l’Église catholique, recevant l’absolution du cardinal. Le lendemain, Marie Stuart est couronnée dans la chapelle du château de Stirling par le cardinal Beaton. C’est Arran lui même qui porte la couronne.
Départ pour la France
Le 11 décembre 1543, le Traité de Greenwich qui promet Marie au fils d’Henri est annulé par le Parlement d’Écosse et le cardinal Beaton est fait chancelier. Henry VIII déclenche alors une guerre pour tenter de forcer les Écossais à accepter le mariage. Nommée « Rough Wooing » (la cour brutale), cette guerre a lieu par intermittence entre 1544 et 1551 et aboutit par le renforcement de l’Auld Alliance entre la France et l’Écosse.
Malgré la mort d’Henry VIII en janvier 1547, le conflit continue et s’intensifie. En juillet 1548, des envoyés français et écossais signent un traité qui promet de marier Marie Stuart au dauphin de France et place l’Écosse sous la protection du roi de France.
En août 1548, alors âgée de 5 ans, Marie embarque à bord de la flotte envoyée par Henri II de France (comprenant le navire royal d’Henri). La reine douairière, Marie de Guise, n’embarque pas avec sa fille. Elle continue en effet de représenter le parti pro-français en Écosse et jouit de la faveur politique, utilisant ses propres finances pour la guerre et se montrant plus impartiale qu’Arran.
Marie Stuart est éduquée à la cour de France, où elle partage sa chambre avec Élisabeth, fille du roi régnant Henri II. Les nombreux Écossais qui accompagnent Marie sont renvoyés, excepté, sur l’insistance de Marie de Guise, sa gouvernante et sa nurse. Henri préfère en effet l’entourer de Français pour lui faciliter l’apprentissage de la langue et la cour considère que « les compatriotes de Marie étaient assez laids, frustes et mal lavés et, ainsi, des compagnons inadaptés pour la future femme du Dauphin ».
Mariage et reine de France
En octobre 1557, Henri invite les Écossais à envoyer des représentants afin de discuter des termes du mariage. Le 14 décembre, le Parlement écossais dépêche neuf députés, demandant des conditions avantageuses pour son indépendance nationale : si Marie Stuart venait à décéder sans descendance, la France devrait aider à la succession du trône d’Écosse par l’héritier le plus proche par le sang. Henri accepte les conditions et le Parlement de Paris naturalise tous les sujets écossais comme Français le 8 juillet 1558. En réponse, les Écossais naturalisent tous les sujets français.
Le 19 avril 1558, la cérémonie du handfasting entre Marie et François a lieu au Louvre. Le mariage est célébré le 24 du même mois à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’événement revêt une importance particulière pour la ville, car c’est la première fois en deux cents ans que le dauphin se mariait à Paris.
Le 10 juillet 1559, François succède à son père Henri II, mort accidentellement. C’est un adolescent de quinze ans. Selon la loi, il est majeur. Il n’a théoriquement pas besoin de s’entourer d’un conseil de régence mais, jeune, inexpérimenté et de santé fragile, il délègue son pouvoir aux oncles maternels de son épouse, les Guise. Cette transmission du pouvoir se fait avec l’accord de la reine Catherine de Médicis.
François II décède à Orléans le 5 décembre 1560 d’une otite mal soignée. Son frère cadet Charles, âgé de dix ans, lui succède. Le 21 décembre, le Conseil privé nomme Catherine de Médicis « gouvernante de France ». Les Guise se retirent de la cour et Marie retourne en Écosse.
Retour en Écosse
La jeune veuve retourne en Écosse en aout 1561. Malgré son éducation, elle n’est pas préparée aux intrigues de la cour d’Écosse de cette époque. La religion divise le peuple et le frère illégitime de Marie, James Stuart, comte de Moray, est le meneur de la faction protestante. Marie, en fervente catholique, est vue avec soupçon par une grande partie de ses sujets. Son goût pour la danse et les robes sophistiquées sont vivement dénoncés par des réformateurs protestants comme John Knox.
Marie ne prend pas la tête du parti catholique, ce qui en déçoit les partisans. Au contraire, tolérant les protestants, elle a gardé James Stuart, son demi-frère protestant, comme plus proche conseiller. Marie invite également Élisabeth Ire en Écosse afin de réchauffer leurs relations diplomatiques ; Élisabeth refuse et le désaccord se creuse encore entre elles.
Un mariage... avec son cousin germain
Le 29 juillet 1565, Marie épouse sans préavis Henry Stuart, lord Darnley, petit-neveu du roi Henri VIII et cousin germain. Ce mariage avec un meneur catholique précipite son demi-frère James dans le parti protestant en rébellion.
Marie tombe rapidement enceinte, mais Darnley devient arrogant, insistant sur le fait que son titre de roi lui donne du pouvoir. Il est jaloux de l’amitié de Marie avec son secrétaire privé David Rizzio et, en mars 1566, Darnley le fait assassiner. Cette action précipite la fin de leur mariage. Darnley change d’allégeance et peu après attaque Marie et tente sans succès de provoquer un avortement, persuadé que David Rizzio est le père de l’enfant…
Le 9 mars, un groupe de seigneurs pénètre dans le palais de Holyrood. Les gardes royaux sont rapidement maîtrisés et le palais tombe entre les mains des rebelles.
La Reine est alors enceinte de sept mois (de Jacques VI). Ayant fait irruption dans la salle à manger privée de la Reine, les rebelles, menés par Lord Ruthven, exigent que Rizzio leur soit livré. La Reine refuse. Rizzio se cache alors derrière Marie, qui, tentant désespérément de le protéger, est elle-même menacée d’une arme à feu.
Les cris de la Reine et de Rizzio retentissent à l’extérieur du palais et alertent la population d’Édimbourg. Quelques centaines d’habitants accourent à Holyrood avec des armes improvisées. Mais, avec une arme pointée sur elle, la Reine est contrainte d’aller à la fenêtre et de les congédier.
Après cette lutte violente, Rizzio est poignardé à 56 reprises avant d’être jeté au bas des escaliers et dépouillé de ses bijoux et beaux habits. Dans les deux heures qui suivent, il est enterré au cimetière de Holyrood. Peu de temps après, son corps est transféré sur ordre de la Reine puis déposé dans le sépulcre des rois d’Écosse. C’est une mesure politiquement très maladroite, car elle renfore les allégations relatives à leur « familiarité ».
Relation avec James Hepburn, aventurier et Comte de Bothwell
En juin 1566, Marie accouche de James. Elle engage également une liaison avec Jacques Hepburn, 4e comte de Bothwell, un aventurier qui devint son troisième époux. Un complot est mis en place pour éliminer Darnley, déjà malade (peut-être de la syphilis), mais à qui Marie rend encore régulièrement visite, ce qui peut laisser penser qu’une réconciliation est toujours possible.
En octobre 1566, les troubles nerveux et les crises douloureuses abdominales dont elle souffre depuis l’adolescence empirent au point qu’elle perd la vue et la parole. Considérée comme mourante, elle recouvre la santé grâce à la compétence de ses médecins français. En février 1567, Darnley est retrouvé mort dans son jardin, apparemment étranglé. Cet événement qui aurait dû sauver Marie ne fait que salir sa réputation. Bothwell est généralement considéré comme coupable mais un tribunal de complaisance l’acquitta.
Le mercredi 24 avril 1567, pendant que Marie est en route du Palais de Linlithgow vers Édimbourg, Bothwell paraît subitement à la tête de 800 hommes. Il assure la reine qu’un danger l’attend à Édimbourg et lui propose de l’emmener dans son château de Dunbar pour la protéger. Elle accepte de l’accompagner et arrive à Dunbar à minuit. Il épouse la reine dans la Grand Salle de Holyrood le 15 mai 1567 (huit jours après que son divorce eut été prononcé). Dans les trois jours, sir Guillaume Drury écrit à Londres que, malgré les apparences, on savait qu’il n’y avait pas eu contrainte.
Le mariage divise le pays en deux camps et le 16 juin, les Lords opposés à Marie et à Bothwell signent un acte pour les dénoncer. Il s’ensuit le 15 juin 1567 un affrontement entre les deux camps opposés sur la Colline de Carberry. Bothwell s’enfuit, après avoir embrassé une dernière fois la reine, qui ne devait plus jamais le revoir. Arrêtée par une confédération de nobles écossais, Marie est emprisonnée au château de Loch Leven, situé sur une île au milieu d’un loch, en juin 1567. Entre les 18 et 24 juillet 1567, Marie fait une fausse-couche et perd des jumeaux. Le 24 juillet, elle abdique le trône d’Écosse en faveur de son fils Jacques, âgé d’un an. James Stuart est alors nommé régent d’Écosse pour le compte du jeune roi Jacques VI.
L'évasion en Angleterre
Le 2 mai 1568, Marie Stuart s’évade et lève une petite armée. Trois jours après sa défaite à la bataille de Langside le 13 mai, elle s’enfuit en Angleterre, où elle est emprisonnée par les officiers d’Élisabeth I à Carlisle le 19 mai. Elle prononce alors cette phrase célèbre « En ma fin gît mon commencement », qu’elle brode sur sa robe.
Après quelques hésitations sur l’accusation du meurtre de Darnley, Élisabeth ordonne une enquête plutôt qu’un procès. Marie est détenue à Bolton d’octobre 1568 à janvier 1569 tandis qu’une commission d’enquête, chargée d’évaluer les preuves de sa culpabilité, siège à York. L’enquête est bien évidemment sous influence politique — Élisabeth ne souhaite pas la condamner pour meurtre et Marie refuse de reconnaître l’autorité de quelque cour que ce soit. Il suffit à Élisabeth de la garder hors d’Écosse et de contrôler ses partisans.
C’est le 23 janvier 1570 que meurt James Stewart, comte de Moray et demi-frère de Marie Stuart.
James est le bâtard du roi Jacques V. Après l’abdication de marie, en 1567, il devient régent pour son demi neveu, le futur Jacques VI. C’est un fidèle de Marie, James Hamilton de Bothwellhaugh, qui lui tire dessus dans la ville de Linlithgow, depuis une fenêtre et avec un mousquet… devenant ainsi le premier meurtrier par arme à feu recensé de l’histoire de l’humanité.
Élisabeth considère les prétentions de Marie au trône comme un complot. C’est pourquoi elle l’assigne à résidence pendant dix-huit ans, sous bonne garde. Bothwell est emprisonné au Danemark, devient fou et meurt en 1578 encore en prison.
Marie devient finalement une charge qu’Élisabeth Ire ne pouvait plus tolérer en raison de nombreux rapports de complots projetant de la tuer. Certains historiens suspectent d’ailleurs qu’ils sont fomentés par les ennemis de Marie.
Marie Stuart est experte dans l’art du chiffre. Les lettres codées qu’elle échange avec ses partisans dans sa prison sont toutefois interceptées puis déchiffrées et probablement truquées par les services d’Élisabeth ; elles servent alors de prétexte à sa condamnation.
Exécution d'une reine
Voici la dernière lettre de Marie Stuart, écrite quelques heures avant sa mort, le 8 février 1587,
à son beau-frère Henri III, roi de France.
Monssieur mon beau frere estant par la permission de Dieu pour mes peschez comme ie croy venue me iecter entre les bras de ceste Royne ma cousine ou iay eu beaucoup dennuis & passe pres de vingt ans ie suis enfin par elle & ses estats condampnee a la mort & ayant demande mes papiers par eulx ostez a ceste fin de fayre mon testament ie nay peu rien retirer qui me seruist ny obtenir conge den fayre ung libre ny quapres ma mort mon corps fust transporte sellon mon desir en votre royaulme ou iay eu lhonneur destre royne votre soeur & ancienne allyee.
Ceiourdhuy apres disner ma este desnonsse ma sentence pour estre executee demain comme une criminelle a huict heures du matin ie nay eu loisir de vous fayre ung ample discours de tout ce qui sest passe may sil vous plaist de crere mon medesin & ces aultres miens desolez seruiters vous oyres la verite & comme graces a dieu ie mesprise las mort & fidellement
proteste de la recepuoir innocente de tout crime quant ie serois leur subiecte la religion chatolique & la mayntien du droit que dieu ma donne a ceste couronne sont les deulx poincts de ma condampnation & toutesfoy ilz ne me veullent permettre de dire que cest pour la religion catolique que ie meurs may pour la crainte du champge de la leur & pour preuue ilz mont oste mon aulmonier lequel bien quil soit en la mayson ie nay peu obtenir quil me vinst confesser ny communier a ma mort mays mont faict grande instance de recepuoir la consolation & doctrine de leur ministre ammene pour ce faict. Ce porteur & sa compaigne la pluspart de vos subiectz vous tesmoigneront mes deportemantz en ce mien acte dernier il reste que ie vous suplie comme roy tres chrestien mon beau frere & ansien allye & qui mauuez tousiours proteste de maymer qua ce coup vous faysiez preuue en toutz ces poincts de vostre vertu tant par charite me souslageant de ce que pour descharger ma conssiance ie ne puis sans vous qui est de reconpenser mes seruiteurs desolez leur
layssant leurs gaiges laultre faysant prier dieu pour une royne qui a estay nommee tres chrestienne & meurt chatolique desnuee de toutz ses biens quant a mon fylz ie le vous recommande autant quil le meritera car ie nen puis respondre Iay pris la hardiesse de vous enuoier deulx pierres rares pour la sante vous la desirant parfaicte auuec heurese & longue vie Vous le recepvrez comme de vostre tres affectionee belle soeur mourante en vous rendant tesmoygnage de son bon cueur enuers vous ie vous recommande encore mes seruiteurs vous ordonneres si il vous plaict que pour mon ame ie soye payee de partye de ce me que debuez & qu’en l’honnheur de Jhesus Christ lequel ie priray demayn a ma mort pour vous me laysser de quoy fonder un obit & fayre les aulmosnes requises ce mercredy a deulx heures apres minuit
Votre très affectionnee & bien bonne sœur Marie
Marie Stuart est exécutée au château de Fotheringhay le 8 février 1587 à dix heures du matin. Elle choisit de porter une tenue rouge sous sa robe d’apparat, se déclarant elle-même martyre catholique. Son crucifix est écrasé au sol. Les témoignages confirment que son bourreau était saoul le jour de son exécution, et qu’il eut besoin de trois coups de hache (le glaive, symbole de la justice divine, commun en France, lui avait été refusé) pour exécuter la sentence. Lorsque ses servantes s’avancent pour la déshabiller, les bourreaux se précipitent car la coutume veut qu’ils récupèrent pour eux les vêtements des condamnés. Marie s’offusque, disant qu’elle ne s’est jamais déshabillée devant autant d’hommes. Mais elle finit par se résigner sans se dénuder totalement. Voyant alors sa détresse de se trouver nue, une de ses servantes s’avance et lui noue un foulard sur les yeux.
Elle se met alors en place, et le premier coup porté lui fait juste une entaille sur l’os occipital. Puis, le deuxième tombe sur la nuque sans complètement couper le cou. Ce n’est qu’au troisième coup de hache que la tête se détache. Le bourreau la ramasse pour la présenter au peuple mais il ne s’ést pas rendu compte que la perruque est encore sur le crâne. Elle lui reste dans les mains, la tête tombant sur le sol. Le bourreau la met en exposition sur un balcon proche où elle reste une journée entière.
Marie Stuart souhaitait être inhumée à Reims, à côté de sa mère, de son oncle le cardinal et de sa tante l’abbesse. Elle est toutefois initialement enterrée à la cathédrale de Peterborough ; son corps est exhumé en 1612 lorsque son fils Jacques VI d’Écosse ordonne qu’il soit placé à l’abbaye de Westminster où il repose depuis, à dix mètres du tombeau de sa cousine Élisabeth. Marie Stuart est l’ancêtre de tous les rois qui succédèrent à Élisabeth I.
Marie Stuart est probablement la plus connue des souverains écossais, en grande partie à cause de son destin tragique qui inspira écrivains, compositeurs et cinéastes. En Europe, elle fait partie des rares reines régnantes d’un État donné, à avoir été en même temps reine consort d’un autre État (la France). De plus, elle était prétendante au trône d’un troisième État, l’Angleterre (comme reine régnante également), notamment par sa grand-mère Marguerite Tudor, sœur d’Henri VIII.
Sources
- Gallica, Portrait de François II, site consulté en janvier 2019
- Yale University Art Gallery, Mary, Queen of Scots, site consulté en janvier 2019
- wikipedia.org, articles Marie Stuart, Henry VIII, Édouard VI d’Angleterre, David Beaton, James Hamilton (2e comte d’Arran), François II, Rough Wooing, Henry Stuart (Lord Darnley), David Rizzio, James Hepburn, James Hamilton de Bothwellhaugh
- National Library of Scotland, The last letter of Mary Queen of Scots, site consulté en février 2019